Premier arrêt au Honduras, la petite municipalité de Corquín de la région de Copán. Une forêt verdoyante de pins nous accueille, nous pouvons déjà ressentir un environnement naturel pour la culture de café. La petite ville de Corquín et ses habitants, transpirent le désir de faire rayonner la qualité de ses terroirs de café au monde entier.
Nous rencontrons un homme qui est plein d’énergie et qui a une longue expérience du terrain, Oliverio Lara Lopez. La plantation dont il s’occupe vient de son grand-père, qui était d’origine allemande. Oliverio m’a apprit beaucoup sur l’histoire de l’introduction du café dans cette région.
Nous visitons par la suite la plantation de Wilfredo Estevez Molina. Pour ce producteur l’important est que sa plantation de café soit entourée d’arbres fruitiers. Tous les endroits sont utilisés afin de maximiser la production de café. Nous observons une production de café naturelle avec une méthode simple pour faire sécher le café.
Je tiens à remercier l’association de producteurs ARUCO, pour l’accueil, le partage de leur savoir et le cupping de cafés.
Ensuite nous faisons une deuxième visite, tant attendue, Marcala, une région dont je connaissais déjà le café pour avoir à quelques reprises acheté du café de la Coopérative COMSA. Un des avantages de voyager sur la route est que l’on peut observer les différences de végétation du pays. Première observation, il semble y avoir un problème avec les pins, car nous remarquons de larges parties de montagnes complètement déboisées. Après avoir posé des questions, on nous confirme qu’effectivement, il y a un insecte qui s’attaque à l’écorce de l’arbre, obligeant sa coupe.
Deuxième observation, la région de Marcala semble avoir un environnement beaucoup plus sec. Après la rencontre avec Luis Rodolfo Penalba de l’organisation COMSA, et la visite des lieux de transformation, il est facile de voir la qualité du travail que les gens de la transformation effectuent afin de valoriser le travail immense que les producteurs de café doivent faire pour produire un café de cette qualité.
La rencontre avec Juan David Chavez D, président de la coopérative, et la visite de sa plantation, complète très bien la compréhension des efforts que ces hommes et femmes doivent déployer afin d’obtenir la qualité de leur café. La finca de Jocelinda Perez est un exemple d’utilisation de moyens différents pour le café.
La finca LA COLMENA a su se diversifier afin de compléter le manque de production de café due à une maladie très répandue, la rouille. La finca produit aussi de l’eau de canne à sucre avec des moyens naturels.
Ces rencontres ont été réalisées grâce au support de COMSA , et de la famille Romuel, qui nous a servit de guide durant les journées de visite.
Afin de bien saisir le travail communautaire effectué dans la région par ces organisations,tant à l’école, dans la formation technique, l’approche de la bio-diversité, je vous invite à découvrir tout les projets en allant sur leur site web.
Christian, tu es un apôtre du café équitable. Ta mission est noble, mais, surtout humanitaire. Continu ta merveilleuse passion, bien des producteurs n’attendent que toi afin de se faire valoir. RESPECT Monsieur.